Tous sur le Piratage informatique !

Nouvelles mises en examen pour le piratage du compte de Sarkozy

Dans l’enquête sur le piratage du compte bancaire de Nicolas Sarkozy, trois nouveaux suspects ont été arrêtés. L’un d’entre eux a été mis en examen et placé en détention dans la nuit de mercredi à jeudi. Les deux autres, des employés d'une boutique de téléphonie mobile ont été placés sous contrôle judiciaire. Jusqu'à présent, trois personnes avaient été mis en examen et écroués dans le cadre de l'instruction. Tous sont soupçonnés d'avoir sciemment ouvert des lignes téléphoniques, sur la base de faux documents. Outre Nicolas Sarkozy, son père et sa première épouse, Marie-Dominique Culioli, font partie de la cinquantaine de victimes recensées dans cette affaire.
De la malchance ? Difficile de croire à cette hypothèse désormais. Puisque ce sont les coordonnées bancaires d'une cinquantaine de personnes qui ont été piratées pour ouvrir quelque 150 lignes de téléphone mobile. Parmi les victimes, figurent non seulement Nicolas Sarkozy mais également son père et sa première épouse, Marie-Dominique Culioli. Le chef de l'Etat avait porté plainte courant septembre après avoir constaté l'utilisation de ses coordonnées bancaires. Les enquêteurs se sont aperçus que plus de 150 employés de la Société Générale avaient pu consulter le compte du président.

Trop d'éléments troublants pour penser que les personnes à l'origine de la fraude ne pouvaient ignorer à qui appartenait ce compte. La semaine dernière, une source proche de l'enquête avait indiqué que les personnes interpellées "ne savaient sans doute pas qu'il s'agissait du compte du président de la République". Le ou les fournisseurs des données bancaires de la famille Sarkozy n'ont donc pas donné ces informations "par hasard". "Ce sont des gens qui ont manifestement des moyens assez conséquents", a-t-on expliqué.

Trois nouveaux suspects ont été arrêtés. L’un d’entre eux a été mis en examen et placé en détention dans la nuit de mercredi à jeudi. Les deux autres, des employés d'une boutique de téléphonie mobile ont été placés sous contrôle judiciaire. Ce dont le parquet de Nanterre a fait appel. Jusqu'à présent, trois personnes, un couple de Sénégalais de 30 ans et l'employée d'une boutique de téléphonie mobile de Rouen, avaient été mis en examen, notamment pour "escroquerie en bande organisée", et écroués dans cette affaire. D'autres personnes pourraient encore être recherchées dans le cadre de l'information judiciaire.

europe1.fr

V!p3r3 a écrit:Piratage grâce aux ondes du clavier!
Deux étudiants suisses ont réussi à intercepter grâce à une simple antenne, les ondes émises par un clavier. Une méthode de piratage digne de James Bond

La méthode des keyloggers, enregistrant en direct vos codes et mots de passe frappés sur le clavier est bien connue des pirates. Désormais il y a celle de l’interception par ondes. Deux étudiants de l'école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont présenté leur trouvaille. Soit la possibilité de savoir ce qui a été tapé sur un clavier en positionnant un récepteur jusqu’à 20 mètres de distance.

Le principe est certes déjà connu mais connaît là une application concrète. Sylvain Pasini et Martin Vuagnoux, membres du laboratoire "Sécurité et Cryptographie" de l’université suisse affirment être les premiers à en démontrer la faisabilité.

Les deux compères affirment aussi que la méthode fonctionne aussi bien avec des claviers branchés en USB qu’en prise classique PS/2.

Explications. Ces derniers émettent comme tout appareil électrique des ondes électromagnétiques. Il est alors possible de lire leur spectre électromagnétique en fonction du caractère tapé.

Quatre types d'attaques ont alors été testées sur 11 modèles de clavier datant de 2001 et de 2008. Bilan : sur les onze claviers testés, aucun n'aurait résisté aux assauts des polytechniciens, selon le site 01net.com.

Une idée de piratage, qui si elle fait son bonhomme de chemin revient à créer une nouvelle opportunité pour ceux qui souhaiteraient dérober des données sensibles.

source: silicon.fr